Monday, July 12, 2021

Attentats De Novembre: Antoine Leiris A Perdu Sa Femme Au

Antoine Leiris a perdu sa femme dans les attentats du 13 novembre à Paris. Attentats du 13 novembre 2015, Faits divers. Publié le 17/11/2015 à 09:10, mis à jourAntoine Leiris a posté un message intitulé «Vous n'aurez pas ma haine», sorte d'apostrophe un peu bravache aux terroristes qui ont fauché «la vie d'un être d'exception, l'amour deSamedi 7 mai, sur le plateau d'On n'est pas couchés, Antoine Leiris a livré un témoignage poignant en venant présenter son livre « Vous n'aurez pas ma haine ». Ce titre lui est venu après le décès...« La plus belle femme du monde », telle que l'a immortalisée Antoine Leiris, son mari et père de son fils, auteur de « Vous n'aurez pas ma haine », lettre aux terroristes qui a fait le tour du...Quatre ans après avoir perdu sa femme dans l'attentat du Bataclan, et deux ans après la parution de "Vous n'aurez pas ma haine", l'écrivain Antoine Leiris publie le deuxième volet de son journal de...

Antoine Leiris, la vie devant soi - Libération

Antoine Leiris n'a pas refait sa vie, il "la continue". Depuis le décès de sa compagne, Hélène Muyal-Leiris, dans l'attentat du Bataclan à Paris le 13 novembre 2015, l'ancien journaliste poursuit...Antoine Leiris : Qu'on ait oublié mon nom ou ma tête, c'est très bien. Depuis 2015, j'ai continué ma vie. Les mots, eux, sont restés, c'est le principal. Ils vivent par eux-mêmes. IlComme Hélène Muyal-Leiris avait l'oreille musicale, Antoine Leiris, son mari, la laissait volontiers composer la bande-son de leur nouvelle vie à trois. Aujourd'hui, il cherche des morceaux pour...Les mots d'Antoine Leiris, qui après avoir perdu sa femme dans l'attentat du Bataclan le 13 novembre 2015 fait le choix de na pas laisser la haine triompher : "Si ce Dieu pour lequel vous tuez

Antoine Leiris, la vie devant soi - Libération

«Vous n'aurez pas ma haine» : le récit bouleversant d

Son mari, Antoine Leiris, livre un récit poignant sur les douze jours qui ont suivi sa mort. 2016-04-13T15:10:00.000+02:00 - Aurélie Sarrot Ils n'auront pas sa haine.Le 13 novembre 2015, Antoine apprend une terrible nouvelle : Hélène Muyal-Leiris, sa femme, est l'une des victimes du Bataclan. Le jeune père de famille doit continuer à avancer pour MelvilAntoine Leiris, né le 21 mai 1981, est un journaliste français. Il se fait connaître par sa réaction à la mort de son épouse, Hélène Muyal-Leiris, tuée lors des attentats du 13 novembre 2015 en France au Bataclan.Antoine Leiris, journaliste à France Bleu, a perdu sa femme, Hélène Muyal-Leiris, le 13 novembre dernier, assassinée au Bataclan.Sa lettre destinée aux terroristes Vous n'aurez pas ma haine a très rapidement fait le tour du monde sur les réseaux sociaux.Dans son message, il déclarait ne pas vouloir leur accorder sa haine, ni celle de son fils de dix-sept mois, Melvil."Antoine Leiris a perdu sa femme le 13 novembre 2015 au Bataclan. Vous n'aurez pas ma haine, son précédent livre, racontait les jours d'après, pour lui et son fils Melvil. Quatre ans plus tard, tous deux ont changé et grandi. Antoine Leiris n'est plus le même homme, ni le même père ; Melvil est devenu un petit garçon. C'est ce voyage que raconte La Vie, après. Celui d'un homme et de

On l'a laissé sans haine et plein de larmes. Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène, lors de l'attentat du Bataclan, le 13 novembre 2015. Son texte, « Vous n'aurez pas ma haine », publié sur Facebook, a fait le tour de la planète, avant de devenir un livre magnifique écrit dans l'urgence et le brouillard. Quatre ans plus tard, Antoine Leiris n'a rien perdu de son intensité et de cette sérénité qui cache un bouillonnement intérieur. De sa voix douce et grave à la fois, il raconte, dans « La Vie, après », son quotidien avec Melvil, son petit garçon de 5 ans, se livre sur son enfance, ses parents et ses tourments. Il réapprend à vivre sans Hélène qui, pourtant, n'est jamais bien loin.

ELLE. Quatre ans, c'est le temps qu'il vous a fallu pour nous donner des nouvelles ?

Antoine Leiris. C'est celui qu'il m'a fallu pour retrouver de la sincérité dans l'écriture. Je vis avec des tonnes de mots dans la tête, mais quand j'essaie de les agencer pour faire joli, j'ai du mal à y croire. Mais quand je les laisse simplement se poser sur des émotions, tout devient beaucoup plus naturel. Quatre ans, c'est aussi le temps qu'il m'a fallu pour accepter de reparler de mes émotions.

ELLE. Vouliez-vous les tenir à distance ?

Antoine Leiris. Oui, sûrement. Le premier livre, je l'ai écrit très vite. Puis, je me suis essayé à la fiction, mais cela ne marchait pas. Je ne voulais pas parler de moi à la première personne, c'était tellement fort et dévastateur que je voulais me protéger. Finalement, je n'ai pas eu d'autres choix que de passer par là. Et je pense que ce deuxième ouvrage clôture un cycle, nécessaire, qui va pouvoir m'aider à passer à autre chose.

ELLE. Vous avez déménagé, ce fut une étape obligatoire pour vous reconstruire ?

Antoine Leiris. Le jour de l'enterrement d'Hélène, la mère de mon meilleur ami, qui avait perdu son mari très jeune, m'a tout de suite dit : « Pars de là où tu es, parce que, moi, je suis restée, et je n'aurais pas dû. » Je l'ai écoutée, et c'est vrai que cela m'a permis d'avancer. Cela a retardé le moment où je suis revenu à Hélène. J'avais besoin de ce moment-là. De nous recréer un quotidien, à mon fils et à moi, avant d'y retourner.

ELLE. Votre histoire a inspiré une pièce de théâtre, dans laquelle Raphaël Personnaz vous interprète, qu'avez-vous ressenti en allant « vous » voir ?

Antoine Leiris. Ce fut un moment fondateur. Et j'ai commencé ce livre dans la foulée. J'avais longtemps refusé d'y aller, car j'avais peur de me revoir. Et puis, j'ai découvert sur scène cet homme qui n'a ni ma voix, ni mes intonations, qui ne me ressemble pas. Il avait fait de moi un personnage de fiction. Alors, je me suis dit que je pouvais lui laisser vivre sa vie, et moi aller vivre la mienne.

ELLE. Vous avez longtemps gardé les vêtements d'Hélène puis, un jour, vous les avez mis dans des sacs et, avec votre petit garçon, vous les avez jetés dans une benne à ordures. Pourquoi ?

Antoine Leiris. Je voulais garder les souvenirs, les odeurs... Pas forcément tout le reste. Je ne voulais pas qu'Hélène soit enfermée dans une sorte de mausolée, je voulais qu'elle puisse grandir avec nous. Construire un autel autour d'elle, c'était l'éloigner de nous. Mais j'ai évidemment gardé certains objets que je donnerai à Melvil un jour.

ELLE. Parler d'Hélène, cela vous fait-il du bien ?

Antoine Leiris. Longtemps, je n'ai pas pu. Maintenant, non seulement j'y arrive, mais j'ai besoin de la retrouver et de parler d'elle. J'ai conscience qu'il faut savoir fermer des portes et ranger des choses dans des boîtes pour revivre. Mais je ne voudrais pas qu'à force de mettre un voile sur mes souvenirs, ils disparaissent complètement.

ELLE. Comment va Melvil, aujourd'hui âgé de 5 ans ?

Antoine Leiris. Il va bien, il est beau. Il adore la musique, même s'il chante plutôt faux ! Il a un petit penchant pour Lana Del Rey en ce moment, sinon c'est plutôt Bruce Springsteen ou Bob Dylan. Il faut dire qu'il est assez influencé par son père ! Cet été, il m'a annoncé qu'il voulait vivre au bord de la mer.

ELLE. Que retrouvez-vous chez lui d'Hélène ?

Antoine Leiris. Il a ses yeux, son regard. Quelque chose de curieux et, par moments, d'un peu inquiet, toujours sur le qui-vive. Ça, c'est typiquement Hélène. Moi, je suis plutôt froid et réfléchi, lui a hérité de la spontanéité de sa maman.

ELLE. Lui parlez-vous d'elle ?

Antoine Leiris. Bien sûr. Je pense que pour lui les choses ne sont pas encore très claires. Il sait que sa maman est morte, et d'ailleurs j'emploie ce mot à dessein, je ne dis pas décédée, disparue, car il ne faut pas avoir peur de dire les choses. Mais je ne suis pas certain qu'il ait compris qu'elle ne reviendra jamais. Pour l'instant, elle vit dans nos souvenirs.

ELLE. Vous l'élevez seul, est-ce compliqué ?

Antoine Leiris. J'avais une idée très arrêtée sur l'éducation des enfants. Sévère, juste et joyeuse ! Ce n'est pas toujours évident. Je suis allé voir une pédopsychiatre afin d'aider Melvil bien sûr. Je demande des conseils à tout le monde et je fais comme je peux.

ELLE. Vous accordez-vous le droit à la légèreté ?

Antoine Leiris. Oui, et depuis le début, il n'y a pas de nuage de tristesse diffuse qui plane au-dessus de notre maison. On pleure, on rit comme tout le monde, selon les moments.

ELLE. Vous êtes-vous donné le droit d'aimer à nouveau ?

Antoine Leiris. Je dois être assez égoïste, car je me le suis accordé, sans trop me poser de questions, en me disant que c'était normal. J'avais le souvenir de ce que c'était ce sentiment, les atours de l'amour, mais je ne savais ou je ne voulais plus savoir aimer au quotidien. J'ai rencontré quelqu'un, mais je n'ai pas su donner assez.

ELLE. Vous dites, aujourd'hui, que vous arrivez à vivre avec vos fantômes. Quels sont-ils ?

Antoine Leiris. C'est mon père, ma mère et, bien sûr, Hélène. J'ai envie de les laisser vivre. Qu'ils ne soient plus figés, qu'ils ne me hantent plus. Que désormais ils m'accompagnent.

« La vie, après », d'Antoine Leiris (Robert Laffont, 171 p.).

© Presse

Cet article a été publié dans le magazine ELLE du 11 octobre 2019. Abonnez-vous

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